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Djibouti dénonce la visite du président somalien à Asmara
août 2018 (Human Village 33).
 

La représentation diplomatique de Djibouti à Mogadiscio a publié ce jour, 1er août 2018, un communiqué de presse dans lequel elle manifeste son mécontentement devant le manque de solidarité de la nation « frère somalienne » dans le différend qui l’oppose à l’Érythrée.

Communiqué de presse

Le gouvernement et le peuple de la République de Djibouti ont été profondément choqués par la déclaration faite pat le président de la République de Somalie, Mohamed Abdillahi Farmajo lors de sa récente visite à Asmara déclaration dans laquelle il a appelé les Nations unies à lever les sanctions qui frappent l’Erythrée depuis 2009 pour son rôle déstabilisateur dans les pays voisins, et plus particulièrement pour son soutien au groupe terroriste somalien Al Shebab et pour son différend territorial avec la République de Djibouti.

En tant qu’État souverain, il ne fait pas aucun doute que la Somalie a le droit d’établir des relations diplomatiques avec les pays de la région. Cependant, il nous est inacceptable de voir la république sœur soutenir l’Érythrée qui occupe une partie de notre territoire et refuse toujours de reconnaître de détenir des prisonniers djiboutiens.

Il aurait été plus sage au chef de l’État de la République sœur de la Somalie de mentionner dans sa déclaration le problème frontalier opposant la république de Djibouti à l’Érythrée et d’inciter ce dernier pays à chercher une solution pacifique au différend.

Djibouti a souffert et payé le prix fort du sang de ses braves hommes et femmes dans la guerre qui l’oppose à l’Erythrée. Nous avons toujours un différend frontalier avec ce pays et nous condamnons donc fermement la décision historique de nos frères somaliens qui ont soutenu aveuglement l’Erythrée, alors que nos jeunes soldats sont encore présents aux côtés de leurs frères et sœurs somaliens pour défendre la paix et la stabilité de la Somalie.

Note de la rédaction
L’Érythrée a rejeté les accusation djiboutiennes, proclamant n’avoir aucune revendication territoriale et estimant que les derniers prisonniers avaient été libérés en 2016 [1].


 
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