Le Middle East and Africa Markets a décerné le prix de l’excellence en Afrique (African Excellence Awards 2018) au cabinet Abayazid et Abdourahman (CAA) de Djibouti, associé à ASM, qui ont été ainsi désigné comme les meilleurs avocats d’affaires pour leurs travaux sur les impacts de la législation djiboutienne sur les investissements et le commerce.
Les Business Awards (prix de l’entreprise) récompense des entrepreneurs, leaders dans leur secteur, qui se sont positionnés comme des innovateurs dans une économie diversifiée et en constante évolution. Le Proche-Orient et l’Afrique abritent un vaste éventail d’entreprises et de particuliers qui s’efforcent continuellement de fournir des services pionniers dans un monde des affaires souvent complexe.
Prix annuels et rigueur dans le choix des récipiendaires
Les prix MEA ont été créés pour apporter une reconnaissance et une visibilité plus importantes à ces entreprises dynamiques dans les affaires, qui façonnent non seulement leurs industries et régions, mais l’ensemble de la communauté mondiale des entreprises. Les lauréats sont sélectionnés dans un processus de nominations, de votes et de jugements rigoureux et approfondis, réalisé par un réseau d’experts mondiaux de l’industrie et une équipe interne. Chaque candidat est soigneusement examiné et jugé sur sa performance au cours de l’année écoulée et sa volonté d’innover, pour s’assurer que seuls les plus méritants obtiennent l’un des prix prestigieux.
Les prix d’excellence des entreprises africaines visent à reconnaître les activités, dans divers secteurs et industries, d’entreprises qui ont obtenu des succès notables dans leur croissance et leurs activités commerciales. Il s’agit de soutenir les entreprises les plus remarquables dans tous les secteurs, que ce soient des efforts pour maintenir la durabilité dans les marchés de l’énergie, de l’agriculture et du tourisme, des innovations dans les domaines de la finance ou des télécommunications. La recherche de lauréats ratisse large sur l’ensemble du continent, pour trouver l’activité la plus méritante d’Afrique au cours des douze derniers mois. Les gagnants sont uniquement reconnus sur le mérite plutôt que sur le nombre de votes obtenus ou leur notoriété, ce qui donne à chacun une chance égale et permet de valoriser même les plus petites entreprises.
CAA, avocats à Djibouti
Le cabinet d’avocats Abayazid et Abdourahman (CAA) est une structure djiboutienne qui rassemble des avocats jeunes et dynamiques, et des collaborateurs ayant de larges compétences juridiques. Il conseille et assiste ses clients grâce aux expériences solides de ses membres, formés en droit national et international. Le cabinet d’affaires CAA assiste aussi ses clients au-delà du marché djiboutien, grâce à des partenariats avec des cabinets à l’étranger, notamment en Somalie, en Éthiopie, au Rwanda, en Ouganda et en Afrique du Sud.
Mohamed Abayazid était auparavant enseignant à la faculté de droit de l’université de Djibouti. Son expérience académique fait de lui un praticien de haut niveau. Ahmed Abdourahman Cheik était auparavant juriste à l’Assemblée nationale de Djibouti. Il a donc une importante expérience juridique dans la rédaction des lois.
Ayman Said, du cabinet ASM, a plus de dix ans d’expérience professionnelle juridique dans le monde de la finance. Il est titulaire d’une maîtrise de droit et d’un diplôme d’enseignement supérieur spécialisé (DESS) en droit des affaires et fiscalité de la faculté de droit de Clermont-Ferrand (France).
Si ce cabinet djiboutien a été couronné par ce prix de l’excellence cette année, c’est grâce à l’analyse approfondie du Code civil djiboutien réalisé par le trio composé de Mohamed Abayazid Houmed, Ahmed Abdourahman Cheik et Ayman Said Mohamed (ASF), en particulier ses conséquences sur le climat des affaires dans notre pays.
Un Code civil moderne pour améliorer le climat des affaires
Dans leur étude sur le climat des affaires à Djibouti, ces juristes présentent les opportunités d’investissements sous plusieurs aspects. Tout d’abord l’immobilier, où l’étude détaille les restrictions apportées aux entités étrangères pour investir dans le foncier, et comment elles sont exprimées. Les conditions d’embauche des travailleurs étranger (par exemple, les quotas d’embauche de travailleurs locaux) sont passées au crible, ainsi que les restrictions sur les licenciements et les indemnités légales. En ce qui concerne les investissements, ce sont les règles générales, y compris les exigences imposées aux entreprises étrangères, dont les les partenaires locaux obligatoires, qui sont analysées.
La finance est étudiée sous l’angle des possibles restrictions sur les prêts, mais aussi de la sécurité des intérêts financiers, et des classes d’actifs qui peuvent bénéficier de garanties. La reconnaissance du concept de fiducie et le rôle d’une sécurité fiduciaire sont également abordés dans l’étude, ainsi que les approvisionnements et la gestion des projets d’infrastructure. Le texte présente l’entité chargée de la supervision et de la gestion de ce domaine.
Les règles et modalités de concurrence sont aussi scrutées, en particulier le régime de contrôle des concentrations et les seuils de notification. La loi sur la concurrence, qui interdit les abus de position dominante, les ententes illicites et les accords d’exclusivité, les régimes d’imposition des entreprises, les taxes, la TVA, les droits de timbre, la taxe sur les actions et les taux applicables sont également analysés. Tout comme les règles sur les prix de transfert et des retenues à la source. La propriété intellectuelle, le règlement des différends, et d’autres généralités sont aussi présentées dans ce document complet qui a valu cette belle distinction à ces d’avocats djiboutiens.
Mohamed Ahmed Saleh