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Djibouti, moteur de l’économie régionale
janvier 2025 (Human Village 53).
 

D’après un communiqué de la présidence.

Le chef de l’État est intervenu ce jeudi à l’hôtel Ayla, devant les dirigeants de la Société financière internationale (IFC), le département chargé du secteur privé au sein de la Banque mondiale. Ils sont réunis depuis une semaine à Djibouti à l’occasion de leur « retraite stratégique » annuelle.
Ismail Omar Guelleh s’est félicité du choix de notre pays pour accueillir les travaux de l’institution internationale. « L’accueil de cette retraite stratégique annuelle de l’IFC à Djibouti revêt une signification particulière. […] Dans un monde en mutation rapide, notre nation incarne, à bien des égards, tant les défis que les opportunités qui caractérisent la Corne de l’Afrique aujourd’hui. […] L’IFC a déjà démontré son engagement à travers l’initiative pour la fragilité en Afrique. […] Au cœur de cette transformation économique se trouve le partenariat public-privé, véritable catalyseur de nos secteurs stratégiques […], une nouvelle philosophie de développement où les forces du marché et l’action publique se conjuguent pour créer de la valeur partagée. […] La digitalisation, une nécessité impérative pour notre compétitivité […] marquant notre engagement vers une économie digitale inclusive [… et] la refondation de notre environnement des affaires […] face […] à l’urgence d’attirer des investissements productifs. », participera développement de notre pays.

Le président a saisi l’occasion pour appeler l’IFC à soutenir à notre région à travers « trois axes d’intervention prioritaires :
 Le premier concerne le développement de notre tissu entrepreneurial local. La solution réside dans une approche intégrée combinant des lignes de crédit adaptées à nos PME, des programmes de formation technique robustes, et un accompagnement vers la formalisation.
 Le deuxième axe concerne l’intégration régionale. Cette initiative pour la Corne de l’Afrique vise à approfondir cette intégration et à promouvoir la croissance économique et la stabilité [… avec] une harmonisation audacieuse de nos cadres réglementaires et le développement de corridors économiques régionaux.
 Le troisième axe concerne notre résilience climatique. Cette vulnérabilité exige...un programme massif d’investissement dans les énergies renouvelables, couplé à une modernisation climatiquement résiliente de nos infrastructures ».
Il espère que ces élément permettront de renforcer le partenariat entre les pays de la Corne de l’Afrique et la Société financière internationale.

Parmi les dirigeants de l’IFC présents à Djibouti, on note le vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, Ousmane Diagana, le vice-président chargé du département Droits et administration, Tafara Miga, et le vice-président chargé des questions industrielles, Mohamed Gouled.
Coté djiboutien, outre le Premier ministre, Abdoulkader Kamil Mohamed, le ministre de l’Économie et des finances, Ilyas Moussa Dawaleh, le gouverneur de la Banque centrale, Ahmed Osman, et le président de l’Autorité des ports et des zones franches de Djibouti (APZFD), Aboubaker Omar Hadi, ont pris part à cet évènement.


Un nouveau projet pour améliorer les finances publiques et les services numériques à Djibouti
Communiqué de la Banque mondiale du 16 janvier [1]

La Banque mondiale a approuvé un financement de vingt  millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) pour soutenir un nouveau projet visant à renforcer la gouvernance des finances publiques et les services numériques à Djibouti, contribuant ainsi à l’amélioration des conditions économiques de la population.
Le projet de gouvernance économique et financière a pour objectif d’améliorer l’efficacité de l’administration fiscale, de renforcer la transparence dans la gestion des dépenses publiques et d’élargir l’accès des citoyens aux services numériques. Pour ce faire, le projet mettra l’accent sur le renforcement de la formulation des politiques et de l’administration fiscales, ainsi que sur le développement d’autres systèmes fondamentaux de gestion gouvernementale, la surveillance des finances publiques et l’implication de la société civile. La mise en œuvre du projet devrait bénéficier à une large proportion de la population ainsi qu’à plusieurs institutions publiques.

Le gouvernement djiboutien a réalisé des progrès dans la modernisation de son administration publique, bien que des efforts supplémentaires soient nécessaires pour accélérer la numérisation. Les activités soutenues par ce projet visent à améliorer l’accessibilité des services publics via des plateformes en ligne, renforçant ainsi les interactions entre les citoyens et le gouvernement tout en optimisant l’efficacité de la prestation des services.
«  Ce projet vise à transformer l’administration fiscale en la rendant plus efficiente tout en élargissant l’accès aux services électroniques. En optimisant l’utilisation des fonds publics, nous espérons générer un impact positif sur la santé budgétaire du gouvernement et améliorer le bien-être des Djiboutiens, tout en garantissant des avantages socioéconomiques durables, a déclaré Fatou Fall, représentante résidente conjointe du Groupe de la Banque mondiale à Djibouti. Les progrès réalisés dans la gestion des dépenses publiques et le recouvrement des impôts offriront également une plus grande marge de manœuvre financière, permettant au gouvernement de préserver et d’intensifier les investissements dans le pays.  »

En raison de sa position stratégique et de sa stabilité politique, le port de Djibouti joue un rôle clé dans l’économie nationale. Ces dernières années, toutefois, le pays a été mis à rude épreuve par des crises simultanées, telles que la COVID-19, le changement climatique et des conflits régionaux, notamment celui de l’Éthiopie. Ces crises ont freiné la croissance du pays et ont eu un impact négatif sur la population, en particulier les habitants des zones rurales, qui ont un accès limité aux services publics et aux programmes de protection sociale.
Le projet s’inscrit dans la stratégie à moyen terme du gouvernement, la stratégie de réforme de la gestion des finances publiques (GFP) 2024-2030, la Vision 2035, ainsi que dans le Cadre de partenariat-pays (CPF) du Groupe de la Banque mondiale et la Stratégie du Groupe de la Banque mondiale en matière de genre.

L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale dédiée à l’aide aux pays les plus pauvres. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à faible ou à taux nul pour financer des projets et programmes visant à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie des populations les plus vulnérables. L’IDA est l’un des principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres du monde, dont 39 en Afrique. Grâce aux ressources de l’IDA, des changements positifs ont été apportés dans la vie de 1,6 milliard de personnes. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités de développement dans 113 pays. Au cours des trois dernières années, le volume annuel de ses engagements a atteint en moyenne 21 milliards de dollars, dont environ 61 % ont été alloués à l’Afrique.


 
Commentaires
« La place de l’Afrique se trouve dans le Sud global », dixit Mahmoud Ali Youssouf
Le 11 février 2025, par Ali Guedi Adaweh .

C’est le moment de réfléchir comment l’Afrique devenir Great Africa. Mahamoud Ali Youssouf est la seul personne qui est capable de faire Great Africa.


Djibouti, nécessité d’une energie peu chère
Le 18 février 2025, par Omar mohamed elmi.

Une question d’importale « capitale » pour développer le tissu entrepreneurial djiboutien concerne le coût de l’énergie qui mérite d’être inscrit à l’ordre du jour en priorité. Sans une énergie abordable et fiable, aucune industrialisation n’est possible. La preuve les économies allemande et française souffrent de l’énergie chère depuis que ces pays ont rejeté le gaz et le petrol russes

 
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Tribune : Slim Feriani
 
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