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Cinq nouveaux membres au Conseil de sécurité
juin 2024 (Human Village 51).
 

La 78e session de l’Assemblée générale des Nations unies a organisé, ce jeudi 6 juin, l’élection des nouveaux membres non permanents du Conseil de sécurité pour le mandat 2025-2026. La Somalie, le Pakistan, la Grèce, le Danemark et le Panama ont été élus sans concurrents.

Le Conseil de sécurité de l’ONU est composé de quinze membres dont cinq permanents (États-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni) et dix élus pour deux ans, renouvelés pour moitié chaque année, en respectant des règles de répartition géographique.
Cinq sièges étaient à pourvoir en 2024, selon la répartition habituelle, c’est-à-dire un pour le Groupe africain (actuellement occupé par le Mozambique), un pour le Groupe Asie-Pacifique (actuellement occupé par le Japon), un pour le groupe Amérique latine et Caraïbes (GRULAC, actuellement occupé par l’Equateur), et sièges pour le groupe de l’Europe occidentale et autres (WEOG, actuellement détenu par Malte et la Suisse).

Lors du vote à bulletins secrets de l’Assemblée générale, le Danemark a recueilli jeudi 184 votes, le Panama 183, le Pakistan 182, la Grèce 182 et la Somalie 179. Le groupe des pays d’Europe de l’Est ne briguait aucun siège cette année, car le sien, actuellement détenu par la Slovénie jusqu’en 2025, sera renouvelé l’année prochaine. Ces cinq nouveaux membres ont déjà siégé au Conseil, le Pakistan sept fois, le Panama cinq fois, le Danemark quatre fois, la Grèce deux fois et la Somalie une fois. Ils entreront en fonction le 1er janvier 2025, et siégeront jusqu’au 31 décembre 2026. Les pays élus mardi remplaceront la Suisse, le Japon, le Mozambique, l’Équateur et Malte à partir du 1er janvier 2025 avec les autres membres non-permanents élus pour la période 2024-2025 : Algérie, Guyana, Sierra Leone, Slovénie et Corée du Sud.

Tous les groupes régionaux organisaient cette année des élections sans opposition, ce que l’on appelle une « table rase ».

Trois sièges non permanents sont toujours attribués aux pays africains. Les élections pour ces sièges sont généralement incontestées, car le groupe africain maintient un modèle établi de rotation entre ses cinq sous-régions (Afrique du Nord, Afrique australe, Afrique de l’Est, Afrique de l’Ouest et Afrique centrale). Cette année, la Somalie se présentait donc sans opposition pour le siège africain ouvert, réservé à l’Afrique de l’Est.
« Notre mandat sera guidé par un engagement total pour le multilatéralisme et le respect des principes du droit international », a assuré le ministre somalien des Affaires étrangères, Ahmed Moallim Fiqi, qui vient de demander le départ de la mission de l’ONU dans son pays, d’ici la fin de l’année. « Nous nous efforcerons de renforcer la coopération entre le Conseil de sécurité et les organisations régionales, y compris l’Union africaine », a-t-il ajouté, alors qu’une force de maintien de la paix de l’UA est présente en Somalie.

« C’est un grand défi, en particulier en ces temps géopolitiques critiques », a commenté de son côté la ministre des Affaires étrangères du Panama, Janaina Tewaney. Son homologue grec Georgios Gerapetritis a lui espéré pouvoir « créer des ponts entre le Sud et le Nord, l’Est et l’Ouest », grâce à la position géographique de son pays, « au carrefour de trois continents ».

 
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