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Brève histoire du syndicalisme en Côte française des Somalis
par Laurent Jolly, août 2023 (Human Village 48).
 
Brochure CGTT, 1977 (ANOM)

Le matin du 1er mai 1977, se tient au cinéma Le Paris un meeting de la toute nouvelle Confédération générale des travailleurs du Territoire (CGTT) créée en janvier de la même année avec six syndicats. Son secrétaire général est Moussa Ahmed Osman, conducteur au CFE (Chemin de fer franco-éthiopien). La présence parmi le millier de participants à cette réunion publique d’Hassan Gouled Aptidon et de Mohamed Djama Elabeh, et la prise de parole de la militante de la LPAI (Ligue populaire africaine pour l’indépendance) Guini Aden Douksieh à une semaine du référendum fondateur de la République de Djibouti indiquent clairement les mobiles de la création de cette organisation professionnelle. Dans la brochure éditée par la CGTT à l’occasion de la fête du Travail, un historique du syndicalisme en Côte française des Somalis (CFS) mentionne deux dates fondatrices : 1952 pour la naissance d’un syndicalisme autochtone affilié à la centrale syndicale française Force ouvrière, et 1964 pour sa mise sous tutelle par les autorités coloniales après l’arrestation de ses leaders. Après cette date et jusqu’à l’indépendance, l’activité syndicale aurait été inféodée aux autorités et les Bureaux renouvelés des syndicats auraient perdu la confiance des salariés. Qu’en est-il au regard des archives disponibles ?

1. Les premiers pas du syndicalisme en CFS
En France la liberté syndicale est instaurée dès 1884 par la loi dite Waldeck-Rousseau, du nom du ministre de l’Intérieur de l’époque, puis en 1927 le code du Travail encadre les groupements professionnels, c’est-à-dire les syndicats. Mais ces lois ne sont pas promulguées en CFS, toute activité syndicale est donc prohibée dans ce territoire pour tous les salariés, européens et autochtones. L’existence de telles organisations est cependant repérable en Afrique occidentale française (AOF) et dans l’Hexagone les salariés de toutes origines peuvent adhérer à un syndicat. En Éthiopie la « modernité » introduite par le chemin de fer franco-éthiopien s’est accompagnée d’une première expérience de lutte sociale en 1919 suivie d’une seconde grève en 1925 après la création d’une éphémère association professionnelle dirigée par des Européens [1]. Les contradictions d’un système colonial fondé sur des idées républicaines émancipatrices avec la législation fort peu libérale dans les colonies ne laissent pas indifférents les contemporains, d’où une certaine tolérance envers des organisations à caractère professionnel dans certains territoires dominés comme l’AOF, même si on redoute l’influence du Parti communiste français (PCF). La gauche modérée, notamment la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) est pour sa part écartelée entre le passé anticolonial de certains de ses membres (les « guesdistes ») et son patriotisme renforcé par l’épreuve de la guerre qui glorifie la puissance impériale et « l’œuvre civilisatrice » de la colonisation.
La victoire du Front populaire en 1936 permet à cette gauche modérée d’accéder au pouvoir. Elle est essentielle pour l’histoire du syndicalisme dans l’empire français et donc en CFS. C’est ainsi qu’un décret de 1937 autorise les syndicats en AOF, mais l’adhésion est réservée aux personnes sachant lire et écrire en français, mesure excluant par là même des salariés dépourvus d’instruction élémentaire dans la langue du colonisateur, les plus nombreux. A la différence de l’AOF, la CFS compte peu de salariés permanents autochtones, la plupart d’entre eux sont des journaliers encore attachés à l’économie pastorale, ou bien des migrants temporaires originaires des territoires limitrophes. La « conscience de classe » ouvrière se limite en CFS aux cheminots du CFE (travailleurs européens ou assimilés et autochtones), à quelques fonctionnaires et aux marins embauchés sur les quais de Djibouti. Nous avons vu dans un précédent article [2] », à quel point ces derniers ont constitué une première marche dans la syndicalisation à Djibouti avec la création à Marseille du Syndicat des gens de mer en 1936. Cette organisation tolérée en CFS n’est cependant pas considérée comme une organisation professionnelle car elle exclue une partie des navigateurs sur des critères ethniques. Les pressions de l’administration locale vont cependant permettre à la veille du second conflit mondial d’intégrer tout navigateur autochtone, quelle que soit sa communauté. Environ 200 sont affiliés à cette première association à caractère professionnel en 1939. Deux ans plus tôt les cadres locaux et contractuels de la fonction publique se réunissent pour se constituer en syndicat ; un autochtone fait partie de son bureau. A la fin de la guerre, l’activité syndicale est relancée notamment avec un nouveau décret qui étend la liberté syndicale à tout l’empire. En CFS, l’essor du syndicalisme est initié par des Européens, notamment Lombardo (Météo) et Martine (CFE) militants de la CGT (Confédération générale du travail fondée en 1895) et sympathisants communistes. Un bulletin (L’Action syndicale en CFS) est édité au nom des syndicats confédérés de la CFS, dont le fer de lance est le Syndicat des cheminots. Le travail de terrain de ces précurseurs aux côtés des salariés autochtones a contribué à l’élection de Jean Martine comme député de la CFS en 1946 ; il s’inscrit au groupe communiste à l’Assemblée nationale. La même année ce sont les fonctionnaires qui s’affilient à la CGT. Aux côtés des militants métropolitains se trouvent des Malgaches très présents dans l’administration du territoire et des autochtones. La Maison des syndicats, sise place Pascal, louée grâce à une subvention du gouvernement local, abrite les locaux des organisations professionnelles.
L’année 1947 est celle de la division du monde en deux camps (la « Guerre froide »), elle se traduit en France par une nouvelle division de la CGT : cette dernière devient une centrale syndicale « courroie de transmission » du Parti communiste français alors que les militants hostiles à l’influence de l’URSS et du Parti communiste fondent la CGT-Force ouvrière. En CFS, les syndicats nés à la Libération hésitent et choisissent de demeurer à l’écart pour se constituer en Union autonome des syndicats de la CFS en avril 1948. A cette date l’Union autonome regroupe trois syndicats (fonctionnaires et agents de l’administration, cheminots, employés de commerce et d’industries privées) représentant plus de 1800 adhérents ; 80% d’entre eux sont des autochtones pour une population active ne dépassant pas 8000 salariés permanents sur l’ensemble du territoire, dont la quasi-totalité à Djibouti. Les syndicats de l’Union autonome s’organisent en deux sections à l’image du Conseil représentatif de la CFS dont les élus sont répartis en deux collèges (européen et autochtone). La règlementation permet bien aux sujets de l’empire d’adhérer à un syndicat, mais la limite concernant la maitrise du français est dorénavant réservée aux membres du bureau exerçant des responsabilités. C’est pourquoi très peu d’autochtones sont élus secrétaire du syndicat, ou bien trésorier. Mais ils sont bien présents dans la composition de ces bureaux où ils sont à la fois observateurs et représentants du plus grand nombre. Ces premiers pas constituent un apprentissage déterminant.

2. L’Union territoriale des syndicats Force ouvrière de la CFS, un tremplin

Revue Force Ouvrière, août 1955 (archives FO)

Les salariés originaires du territoire regrettent que leurs revendications ne soient pas soutenues par les responsables syndicaux venus de France travailler dans la colonie pour de biens meilleurs salaires. Ce fut le cas en 1952 lors de mouvements sociaux spontanés ayant entrainé des arrêts de travail. Aux Salines de Djibouti des licenciements abusifs de vieux salariés usés agissent comme révélateur. Faute d’être soutenus, c’est le jeune Mahmoud Harbi, président du Club Somali et Dankali, qui convie les salariés licenciés chez lui pour leur démontrer l’injustice de leur renvoi par la société des Salines et leur inspirer la « grève sur le tas » du 9 juillet. Le rapport de police établi ce jour-là accuse également l’entreprise d’avoir agi sans scrupule à l’encontre des licenciés. Or l’année 1952 est cruciale pour les droits des colonisés. Des discussions sont engagées en France depuis la Libération pour doter les salariés de l’empire d’un code du travail inspiré de celui en vigueur dans l’Hexagone. Il s’agit d’une véritable révolution dans les relations de travail instaurées en CFS : liberté syndicale, limitation de la durée du travail, salaire minimum, congés payés, prestations familiales et instauration d’une véritable inspection du travail. Ce code du travail d’outre-mer est adopté en décembre 1952, il faut encore attendre quelques mois avant qu’il ne soit progressivement promulgué dans la colonie. Mais aucun leader syndical ou politique n’ignore le tournant qu’il signifie avant même son entrée en vigueur. C’est pourquoi l’idée de créer un syndicat purement autochtone est lancée au Club somali et dankali lors d’une assemblée courant octobre 1952. Trois personnes prennent la parole pour convaincre l’assistance du bien-fondé du projet : Mahmoud Harbi, président du club, Djama Ali, ancien sénateur, et William Syad. Le rôle de ce dernier fut aussi bref qu’essentiel en raison de son ascendance intellectuelle et des séjours passés en Europe. C’est en février 1953 qu’une assemblée d’environ 300 personnes élit un bureau provisoire de la toute nouvelle organisation : l’Union indépendante des syndicats de la CFS est née, son premier secrétaire général est Mahmoud Harbi.
L’Union indépendante regroupe à ses débuts trois syndicats autochtones : le syndicat des travailleurs et cheminots, celui du personnel domestique et le syndicat du personnel de l’administration. Ils seront six fin 1957. Le code du travail a l’ambition de réguler les conflits sociaux par l’intermédiaire de procédures de concertation censées prévenir une grève, cette dernière n’étant que la phase ultime du conflit quand toutes les tentatives de compromis ont été épuisées. Mais l’apprentissage des procédures est difficile pour une population subitement dotée d’un droit à la parole porté par des leaders syndicaux néophytes. Le mouvement de grève de l’été 1953 est néanmoins un coup d’éclat réussi pour le tout nouveau syndicat, alors qu’en France la période est elle aussi marquée par de grandes grèves dans le secteur public. Initialement la revendication porte sur le relèvement du salaire des coolies payés à la journée, mais très vite il s’étend à l’ensemble des salariés qui lancent une grève générale le 17 août. La réduction du temps de travail à 40 heures hebdomadaire (contre 48) sans compensation salariale inquiète des actifs souvent rémunérés au salaire minimum récemment introduit en CFS et relevé de 15% deux jours avant le déclenchement de la grève. Les salariés autochtones unis par leur syndicat prennent conscience de leur force durant ces journées de grève générale, qui prend fin le 21 août après un compromis subordonné à la reprise du travail. Victoire éclatante mais aussi amère car les salariés découvrent que les entreprises ne veulent pas verser le salaire des journées de grève et qu’un certain nombre de domestiques ne sont pas repris par leur employeur. Malgré les critiques, la direction de l’Union sort renforcée de l’épreuve. Elle est cependant consciente qu’il lui faut encore gagner en crédibilité. Pour y parvenir il convient de trouver un soutien de taille : ce sera Force ouvrière (FO). Le choix de s’affilier à FO est logique dans la mesure où les syndicats autonomes européens de la CFS viennent de choisir eux aussi FO pour gagner en efficacité sur le plan local. De même en s’affiliant à FO les leaders syndicaux autochtones rassurent l’administration, car la centrale est née du refus de la main-mise communiste sur la CGT.
Le secrétaire général initial de l’Union territoriale Mahmoud Harbi, commerçant et non salarié, nourrit de hautes ambitions politiques alors qu’il est régulièrement contesté dans les assemblées générales. Il laisse donc la main à un syndicaliste prometteur pour se consacrer à son élection comme député de la CFS, effective en janvier 1956. Le nouveau leader syndical est Abdourahman Ahmed Hasan dit « Gaboode », secrétaire du Syndicat des fonctionnaires et des ouvriers de l’administration, la plus importante composante de l’Union territoriale dont il est secrétaire général-adjoint. Décrit par les services de renseignement comme « intelligent » et au fort ascendant sur les militants syndicaux, il s’impose tout naturellement aux côtés de Mahmoud Harbi. Abdourahman Ahmed est choisi comme délégué de l’Union au congrès Force ouvrière à Paris en novembre 1954. L’affiliation de l’Union territoriale à FO est officialisée dans ses statuts révisés en 1955. Elle poursuit son ascension en fédérant six syndicats qui regroupent à la fin de l’année 1956 près de 3000 adhérents, bien plus que les deux syndicats européens (administration et chemin de fer) et le Syndicat des gens de mer, autonome depuis sa création. Aux côtés d’Abdourahman Ahmed Gaboode d’autres figures émergent comme Mohamed Ali Chirdon (élu secrétaire général de l’Union territoriale) ou encore Othman Yousouf et Mahmoud Obsieh. Mais Abdourahman Ahmed est bien le leader charismatique ainsi décrit par l’inspecteur du travail en 1956 : « sachant son influence sur les syndiqués et la masse des travailleurs, les délégués patronaux et l’administration comptent toujours sur lui pour décider, accepter et faire admettre. »

3. Le syndicalisme de la CFS à l’épreuve de la politisation
L’année 1956 est difficile sur le plan social : émeutes de jeunes chômeurs en mai 1956 (deux morts et des blessés dont le nombre est incertain) et surtout grève générale durant l’été. Elle débute le 26 juillet à la Société française des pétroles de Somalie (Caltex) au sujet de la prise en charge par l’entreprise des frais médicaux d’un salarié hospitalisé. Elle s’étend rapidement à l’ensemble des salariés autochtones qui revendiquent des augmentations de salaire ; elle s’envenime en raison des mesures de mise à pied et de licenciement de grévistes. Durant les trois semaines que dure la grève la direction de l’Union est apparue dépassée par sa base ; les revendications se sont durcies et politisées avec notamment des intimidations contre les cadres européens et des demandes pressantes pour réglementer les embauches « d’étrangers ». Le contexte international agite les esprits avec la perspective des prochaines indépendances du Somaliland et de la Somalia, alors que le panarabisme égyptien provoque la crise de Suez (juillet-octobre 1956). La fermeture consécutive du canal transocéanique accroit un peu plus le malaise social à Djibouti par la chute du trafic portuaire. Les autorités coloniales quant à elles jugent sévèrement ces salariés autochtones dotés de droits et d’avantages sociaux sans équivalent dans la région. Mais elles oublient qu’il leur manque encore la souveraineté.
La perméabilité de nombreux syndiqués aux idéaux nationalistes en vogue sur le continent, mais aussi aux rivalités politiques locales, notamment entre les leaders politiques Mahmoud Harbi, Hasan Gouled ou Mohamed Kamil, multiplient les fractures au sein de l’Union territoriale Force ouvrière. La cohésion des salariés autour du syndicat est entamée par les divisions ethniques, claniques et politiques, ce qui bien évidemment satisfait l’administration coloniale en confirmant sa grille de lecture de la société djiboutienne. Mahmoud Harbi, député, est vainqueur des élections au Conseil territorial (1957), sur sa liste est élu Abdourahman Ahmed Gaboode. Le choix du député de militer pour l’indépendance immédiate du territoire lors du référendum de 1958 précipite une partie non négligeable des bureaux des syndicats de l’Union et de leurs adhérents vers la radicalité. Après avoir été difficilement élu à la tête de l’Union en 1957, Abdourahman Ahmed choisi de suivre le choix politique de Mahmoud Harbi en 1958, ce qui lui aliène les opposants à l’indépendance immédiate et les autorités coloniales. Accusé de vouloir rapprocher l’Union des communistes il est arrêté en 1960 pour « atteinte à la sûreté de l’État », condamné à quatre ans de prison et huit ans d’interdiction de séjour à Djibouti. Placé en résidence surveillée, il s’exile en Somalie en 1965.
Le Parti du mouvement populaire (PMP), légalisé en 1960, représente l’aile « harbiste » de la vie politique locale après l’exil en 1959 du premier député autochtone du territoire. L’influence du PMP dans la vie des syndicats de l’Union est réelle alors que les statuts des syndicats Force ouvrière rappellent dans l’article 2 : « le Syndicat s’interdit, dans ses assemblées, toute discussion politique ; en conséquence, le Syndicat n’adhère à aucune organisation politique et ne participe à aucun congrès politique, chacun de ses membres restant à cet égard libre de faire individuellement ce qui lui convient. » Mais défendre sa dignité au travail en contexte colonial est-il si éloigné de la contestation de l’ordre colonial ? Qui plus est les promesses faites lors de la campagne en faveur du « oui » à la nouvelle constitution gaullienne (évolution du statut du territoire vers davantage d’autonomie et à terme l’indépendance) s’éloignent, décevant un peu plus des politiciens comme Hasan Gouled favorable en 1958 à une marche progressive mais garantie vers l’indépendance. La victoire du candidat du PMP aux élections législatives de 1962 (Moussa Ahmed Idriss) renforce la détermination des syndicalistes les plus politisés, et leur répression. Ainsi, après une grève des dockers au succès mitigé fin 1962, l’Union territoriale décide en avril de préparer une fête du travail revendicative. Le 26 février 1963 se tient une assemblée générale à laquelle syndiqués ou non syndiqués sont conviés ; elle est donc assimilée à un meeting politique. Les autorités décident d’interdire le défilé du 1er mai (interdiction relayée par Radio Djibouti) mais le bureau de l’Union territoriale Force ouvrière décide de passer outre. Malgré l’interdiction, près de 350 personnes se rassemblent place Rimbaud le matin du 1er mai ; après les injonctions traduites en somali, la gendarmerie procède à l’arrestation des leaders restés groupés comme par défi : tous appartiennent au bureau de l’Union : Ahmed Cavalier Waiss (secrétaire général), Ismaël Abdi (secrétaire-adjoint), Ibrahim Taher (secrétaire du syndicat des fonctionnaires autochtones) et trois autres membres de l’Union. Leur condamnation en correctionnelle à deux mois de prison les disqualifie pour leur reconduction à la tête du syndicat.

La surveillance étroite de l’activité syndicale a bien eu pour objectif de museler un peu plus les revendications nationalistes dans un contexte politique toujours plus tendu ; tel est le reproche adressé aux responsables syndicaux à partir de 1964. Il n’en reste pas moins que le syndicalisme expérimenté en contexte colonial a contribué à former des leaders d’opinion, à les familiariser aux négociations, à la prise de parole face à des employeurs souvent condescendants. L’Union territoriale Force ouvrière a poursuivi ses activités vaille que vaille jusqu’à l’indépendance, et Force ouvrière est aujourd’hui encore présent en République de Djibouti. Il s’agit de la section FO Défense, réunissant les syndiqués djiboutiens de la base militaire française. Trace ultime d’un passé syndical singulier.

Laurent Jolly, chercheur-associé LAM-Sc-Po Bordeaux

Sources consultées
 Archives nationales d’outre-mer (Aix-en-Provence)
 Service historique de la défense (Vincennes)
 Centre des archives diplomatiques (La Courneuve)
 Archives de Force ouvrière (Paris).
Ouvrages consultés
 Colette Dubois, Djibouti (1888-1967) Héritage ou frustration ?, Paris, L’Harmattan, 1997
 Daoud A. Alwan et Yohanis Mibrathu, Historical Dictionary of Djibouti, Lanham, The Scarecrow Press, 2000
Pour aller plus loin
 Gérard Fonteneau, Noël Madounga et André Linard, Histoire du syndicalisme en Afrique, Paris, Karthala, 2004


[1Simon Imbert-Vier, « L’action du Syndicat des cheminots éthiopiens (1946-1977) », communication lors du colloque « Syndicalisme et évolutions des mondes du travail en Afrique », Aubervilliers, mars 2023.

[2Laurent Jolly, « À fond de cale : navigateurs en quête de nouveaux horizons », Human Village, n° 45, août 2022.

 
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