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Journée mondiale de la liberté de la presse
 

L’Union de la presse francophone de Djibouti a célébré aujourd’hui, samedi 4 mai 2019, la journée mondiale de la liberté de la presse à l’hôtel les Acacias. Ont participé à cette journée le ministre de la Communication, Abdi Youssouf Sougueh, le vice-président de la Commission nationale de la communication, Mohamed Ali Dimbio, et son secrétaire général, Djibril Ismail Cher, ainsi que de nombreux professionnels de la presse écrite et audio-visuelle. Cette journée, normalement célébrée le 3 mai, a été décalée puisque le vendredi est férié à Djibouti

Le président de l’UPF-Djibouti a souligné que cette journée est l’occasion de faire un bilan sur la situation de la liberté de la presse, mais aussi d’analyser les grands défis qui s’imposent à la presse nationale. Il a rappelé que l’UPF Djibouti s’est donné comme objectif de former les professionnels des médias djiboutiens. « Cette journée est souvent synonyme de critique et de bilan. Un temps d’arrêt où on voit souvent le verre à moitié vide », a-t-il affirmé. Il estime que la presse djiboutienne a relevé de multiples défis, mais qu’un long chemin reste à parcourir pour l’avènement d’une pluralité de l’information et l’émergence de médias privés, que ce soient des journaux ou des chaines radiophonique et télévisuelles.

Le vice-président de la CNC a quant à lui suggéré que la presse djiboutienne devait s’adapter à la révolution numérique, à l’ère des réseaux sociaux qui colportent informations mais aussi parfois des intoxs, en recoupant l’information et en vérifiant les sources.

Le ministre de la Communication a rappelé que le 3 mai a été proclamée Journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations-unies en 1993, pour marquer l’importance que l’ONU accorde à ce droit fondamental. « Nous devrions tous et toutes être attachés à cette liberté de la presse et la chérir. Sans presse, les citoyens resteraient dans l’obscurité. Et la puissance publique sans garde-fou. Mais les temps ont changé, et les manières d’informer aussi. L’arrivée des réseaux sociaux bousculent votre profession, en la mettant notamment à la portée de quiconque. Sur ces défis liés au numérique, et sur d’autres encore, il faut engager la réflexion. C’est ce vous allez faire aujourd’hui dans le cadre de ces tables rondes ».

Les participants se sont ensuite répartis entre trois tables rondes, pour analyser les défis, challenges et perspectives auxquels doit faire face la presse djiboutienne, mais aussi comment répfchir aux moyens permettant de sortir du factuel et de prendre du recul par rapport à l’actualité, en écrivant des articles d’analyse et d’enquête qui demandent un travail approfondi et donc de la disponibilité et un soutien des directions.

Les participants à cette journée se sont enfin retrouvés autour d’un repas convivial pour continuer les débats autour de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

Kenedid Ibrahim Houssein, président de l’UPF Djibouti

 
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