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Amina Mohamed Ali, meilleure actrice d’Afrique de l’Est
par Mahdi A., décembre 2019 (Human Village 37).
 

La quatrième édition des Sotigui Awards a couronné hier, samedi 30 novembre à Ouagadougou (Burkina Faso), notre compatriote Amina Mohamed Ali. Elle figure parmi les seize prix délivrés durant cette compétition. Cette distinction récompense la qualité et le brio avec lesquels la jeune actrice a joué le premier rôle dans le film de la réalisatrice Lula Ali Ismaël, Dhalinyaro.
Selon le président du comité d’organisation des Sotigui Awards 2019, leur « but est de contribuer à la reconnaissance et à la valorisation du métier d’acteur, comédiens du cinéma africain et de la diaspora. Les acteurs sont un maillon essentiel dans le septième art. Mais, ils ne sont pas appréciés à leur juste valeur. C’est permettre au cinéma africain de mieux grandir » [1].

Il existe des talents djiboutiens dans le septième Art. Ces deux femmes, Amina Mohamed Ali et Lula Ali Ismaël, le prouvent encore une fois. D’autres ne demandent qu’à éclore. Mais, pour ce faire, les pouvoirs publics doivent mettre la main à la pâte. Il faut mieux accompagner – notamment être plus attentifs à leurs difficultés – les louables et courageuses petites mains qui essayent de créer contre vents et marée un nouveau secteur d’activité dans le pays. C’est aussi un important vivier potentiel d’emplois que l’on aurait tort de négliger. Ce n’est pas l’ambassadrice de notre cinéma qui nous contredira, qui dans une tribune dans nos colonnes lançait un cri du cœur sur l’urgence de soutenir cette nouvelle branche professionnelle.
« Partageons un petit exemple concret. J’ai travaillé sur un tournage qui s’est déroulé à Djibouti en 2016 à titre de directrice de casting et de deuxième assistante du réalisateur allemand Wim Wenders, pour son film intitulé Submergence. Ce projet devait se tourner au Kenya mais le réalisateur est tombé sous le charme de nos paysages notamment du lac Assal, de Sagalou, de l’île Moucha, etc. La société de production qui faisait la production exécutive, Blue Sky Films, était bien entendue kenyane. J’ai donc demandé à ladite société le montant dépensé sur notre sol pendant le repérage/tournage du film, soit du 20 mai au 16 juin. Tenez-vous prêt… 1,1 million de dollars US. » Tout est dit je crois...

Mahdi A.


 
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