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En aparté... Ahmedou Ould Abdallah
par Mahdi A., janvier 2010 (Human Village 10).
 

Monsieur le Représentant spécial il est communément reconnu qu’un grand pas a été accompli avec ce que l’on a coutume d’appeler les accords de Djibouti, qui ont permis l’élargissement du Parlement somalien et l’élection d’un président de consensus, en la personne du président Sharif Cheikh Ahmed. D’ailleurs dans le prolongement de ce processus politique, un gouvernement de transition de large ouverture a été mis en place afin d’amorcer la reconstruction tant attendue des fondements d’un État en total déliquescence. Mais malheureusement ces espoirs soulevés par l’élection du président Sharif Cheikh Ahmed sont retombés comme un soufflé : comment expliquez-vous que ce gouvernement légitime, appuyé financièrement par la communauté internationale, soutenu militairement par les forces de la Mission de l’Union africaine en Somalie (Amisom), n’arrive pas à rétablir la paix et l’état de droit en Somalie ? Peut-on penser que la qualité de l’aide qui est fournie au Gouvernement fédéral de transition (GFT) serait une des raisons de la persistance des violences dans le pays ? Enfin, y a-t-il, encore des raisons d’espérer que les choses vont évoluer positivement ?

Il y a plusieurs points dans votre question, qui est d’ailleurs intéressante. D’abord et je tiens à le souligner, je n’ai jamais été plus optimiste que maintenant ! Je pense que la Somalie est prise en otage par différents groupes, différents intérêts, pour des raisons, certaines sincères d’autres douteuses. Aidés, je dirais, par l’inattention, de tous ceux qui auraient la possibilité de gérer cette crise. Je pense souvent que le Conseil de Sécurité devrait être plus impliqué dans cette question urgente, que l’Union africaine ou encore l’IGAD, qui sont déjà fortement engagées, devraient renforcer leurs appuis. Bien sûr, les Somaliens doivent être à même d’arriver à un compromis, mais il me semble qu’il faut se rendre à l’évidence, on ne peut exiger qu’ils puissent changer le cours des choses dans leur pays du jour au lendemain…
Il faut certainement mieux accompagner le Gouvernement fédéral de transition (GFT) dans ce long et délicat chemin qui est celui de l’édification d’un Etat de droit. Tout de même, il faut tenir compte du background de la Somalie. La Somalie est malheureusement un pays qui vit dans l’anarchie depuis maintenant presque vingt ans : on ne peut exiger de ce nouveau gouvernement de rétablir la paix et la sécurité des biens et des personnes, ou même d’ailleurs une stabilité sérieuse dans le pays en un laps de temps aussi court. Ensuite, il faut rendre à César ce qui est à César, ce gouvernement de large consensus a une grande légitimité, il est en place depuis le 1er mars 2009 : Le président Sharif a été élu le 30 janvier 2009, tous les portefeuilles gouvernementaux ont été pourvus le 28 février. La première chose qu’il faut rappeler, c’est qu’ils ont été victimes d’une brutale agression qui a été financée et organisée par des intérêts étrangers dès leurs prises de fonction. Cet acte innommable visait en premier lieu a brisé l’élan de paix et de concorde issu des Accords de Djibouti. Cette tentative de coup d’État, car s’en était bien une, s’est déroulée le 7 mai 2009 à Mogadiscio. Fort heureusement elle a été repoussée grâce au soutien des forces de l’Amisom, auxquelles je tiens à rendre une fois encore, ici, un hommage pour l’abnégation et la bravoure dont elles font preuves dans leur soutien aux nouvelles institutions démocratiques. A la suite de cet échec, les rebelles ont engagé une guérilla urbaine, secouant la capitale jusqu’au 12 juillet 2009, causant, il m’est triste de devoir le dire, de nombreuses pertes en vies humaines innocentes, civiles, en plus de ceux des soldats de l’Amisom, et des forces armées somaliennes. Ce qui est regrettable dans tout cela, c’est qu’il semblerait que les appuis étrangers de la guérilla soient plus organisés et plus importants que l’appui de la communauté internationale au gouvernement du président Sharif Cheik Ahmed : c’est incompréhensible ! Un premier constat s’impose à nous, malgré la persistance de cette situation invraisemblable, le gouvernement légitime de la Somalie a su tenir bon. L’ensemble de ses membres sont restés solidaires au président Sharif et c’est en soit un élément qu’il me semble important de souligner.
Aussi, et je crois que c’est également très important de le mettre en exergue, les forces militaires somaliennes sont restées fidèles aux autorités politiques. Dois-je rappeler que dans d’autres circonstances tout cela aurait sauté ? Il est aussi bon de rappeler que ces hommes en armes ne sont pas payés, vivent dans la menace permanente d’attentats suicides et que malgré cette situation inextricable, ils ont tenu à rester fidèles au drapeau, à l’espoir qui commence à renaître en terre somalienne. Ils n’ont pas voulu que, ce pourquoi ils ont tant combattus, ce pourquoi ils ont tant fondé d’espoirs, puisse partir aussi simplement en fumée !
Ce que je voudrais dire également c’est que la nature même du conflit commence à prendre une tournure dangereuse selon moi : à la suite de l’échec de la tentative du coup d’Etat, ceux qui l’ont perpétré, ont recours dorénavant à l’assassinat ciblé de personnes issues des rangs de l’armée, ou des sympathisants du régime légal en Somalie. Il faut savoir que le président Sharif a essuyé depuis sa prise de pouvoir deux tentatives d’assassinats, qui d’ailleurs le visait personnellement : tous ces actes sont inadmissibles politiquement, moralement et religieusement. Je voudrais aussi vous mettre en garde contre la lecture non critique des articles qui paraissent dans les sites qui traitent de la Somalie : ces journalistes travaillent dans des conditions difficiles, il faut les comprendre, ils sont soumis à des chantages et à des pressions permanentes.

Un autre point que vous avez soulevé dans votre questionnement relatif à la qualité de l’aide internationale en Somalie, est-elle au niveau qu’elle aurait dû être ? Je pense qu’elle est signifiactive dans de nombreux domaines, mais elle doit à l’avenir être plus rapide, plus concrète, je dirais, en faveur du Gouvernement fédéral de transition et de la population somalienne, qui sont totalement démunis.

Pensez-vous que la communauté nationale ait vraiment pris conscience de la détresse et du malheur de la population somalienne ? Lorsque l’on regarde les moyens qui ont été mobilisés lors de la conférence des bailleurs de fonds en faveur de la Somalie sous l’égide des Nations unies qui s’était tenue à Bruxelles en avril 2009, et celle du Caire pour la Palestine qui a permis de réunir plus de 7 milliards de dollars tout de même… En comparaison les 250 millions réunis pour la Somalie prêtent presque au rire ! La cause somalienne intéresse-t-elle réellement la communauté internationale ?
Effectivement les sommes ne sont pas identiques. J’ajouterai qu’elles sont également beaucoup moins importantes que celles qui ont été mobilisées pour le Pakistan ! Toutefois, il faut garder à l’esprit que nous venons de très loin, la Somalie, c’est un pays qui a été ravagé, détruit, laminé par deux décennies de conflits armés. On peut comprendre aisément que beaucoup de gens restent sceptiques quant aux chances de la Somalie de pouvoir surmonter les nombreux antagonismes persistants au sein des différents clans qui s’opposent. Pour ma part j’estime que nous avançons dans la bonne direction, c’est un bon début, d’ailleurs, cette importante réunion de Bruxelles n’était pas une conférence pour la reconstruction de la Somalie, comme ce fut le cas pour la Palestine, mais une table ronde de mobilisation de ressources pour le renforcement de la sécurité. Je crois que lorsque le temps viendra de reconstruire ce pays, la communauté internationale saura se mobiliser, les sommes allouées seront sans aucun doute beaucoup plus conséquentes. Je crois qu’il faut y aller par étape, mettre un pas après l’autre : il est primordial de rétablir la sécurité et le respect de l’Etat de droit avant d’envisager de reconstruire le pays. Ceci étant dit, j’ajouterai que les moyens mobilisables seront évidemment beaucoup plus importants si, avec le temps, la paix et la sécurité s’améliorent en Somalie !

Ne pensez-vous pas que vous mettez la charrue avant les boeufs, si vous me permettez l’expression, ne serait ce pas avant tout, l’amélioration des conditions de vies de base de la population qui favoriseront la consolidation de l’État de droit ?
Je ne suis pas de votre avis ! Je pense que la priorité immédiate est d’aider le gouvernement légitime de la Somalie à reprendre pied sur l’ensemble de son territoire afin qu’il puisse assurer par là même, un minimum de sécurité aux agences de développement qui pourraient revenir s’installer en Somalie. Vous rendez-vous compte de la situation, aujourd’hui ceux qui luttent pour renverser le gouvernement, mettent même des obstacles à la circulation, à la distribution de l’aide, qu’elles soient sanitaires ou alimentaires. La sécurité, le retour de l’Etat de droit, est, croyez-moi, indispensable, prioritaire si l’on souhaite reconstruire ce pays sur des fondements solides, des bases saines et lui permettre enfin de tourner cette page malheureuse de son histoire.
Toutefois, et d’ailleurs comme je l’ai indiqué au Conseil de sécurité des Nations unies, dès que le degré de violence le permettra, il faudra que nous agissions simultanément aussi bien au niveau humanitaire que sanitaire, mais aussi en contribuant à la création d’emplois et enfin en menant une lutte acharnée contre toutes les atteintes aux droits de l’homme.

Lorsque l’on voit les moyens mobilisés par la communauté internationale pour lutter contre la piraterie au large de Somalie, on parle de plus 16 nations impliquées et lorsque l’on met en rapport ces sommes à celles allouées en appui au Gouvernement fédéral de transition, on peut être très surpris par une telle distorsion ! Et d’autant plus qu’il est communément admis par tous les avis d’experts que la solution au fléau de la piraterie se trouve sur la terre ferme et non en haute mer.

Je voudrais être clair là-dessus, il ne m’appartient pas de me prononcer sur la manière dont les Etats membres du système des Nations unies souhaitent engager les ressources de leurs contribuables, que cela soit dans des activités politiques, civiles et militaires. Il n’est pas concevable que nous puissions commenter leurs choix : c’est à leurs gouvernements, sur la base de crédits votés par leurs parlements respectifs de les dépenser le plus judicieusement possible.
Ceci étant dit, il est évident que la principale origine de la piraterie, au-delà que cela soit une activité criminelle, est l’absence d’un gouvernement effectif sur l’ensemble du territoire somalien. Si l’éventualité pouvait se poser que les pirates puissent un jour avoir à être amenés à devoir rendre des comptes sur leurs crimes en haute mer, devant une justice implacable sur la terre ferme, il ne fait pas de doute que ces actes diminueraient comme neige au soleil. L’absence d’Etat central, l’absence d’autorité politique a certainement engendré, chez certains, avec le temps, le souhait de vouloir vivre selon leurs propres règles…C’est la raison pour laquelle, dans l’immédiat, il me semble que cette présence militaire au large des côtes somaliennes a quelque chose de bénéfique avant tout pour les populations somaliennes. N’oubliez pas que la première mission de ces navires de guerre est la sécurisation des navires acheminant l’aide alimentaire à plus de 3 millions de personnes vulnérables en Somalie. Sans cet accompagnement militaire, il ne fait pas de doute que ces livraisons auraient été interrompues par les armateurs qui n’auraient pu se permettre le luxe de voir leurs navires se faire arraisonner, leurs équipages kidnapper… Je pense que cette présence militaire est avant tout un signe d’intérêt et de solidarité envers la population somalienne, qui d’ailleurs n’a que trop souffert de cette trop longue dérive du pays. Par ailleurs, je voudrais que vous notiez que cette force veille également à la fin des nombreux abus qui ont pu être constatés par le passé, je pense bien évidemment à la pêche illégale aux larges des côtes somaliennes, ou bien encore à la fin des dépôts de produits toxiques dans ses eaux territoriales.
Pour ma part, je suis convaincu que tant que nous n’aurons pas un gouvernement central, fort, à Mogadiscio, il serait vain de croire au rétablissement d’un Etat de droit, au retour de la sécurité des biens et des personnes, au retour des millions de déplacés, à la fin des trafics en tous genres le long de ses frontières ou encore, à la fin de la piraterie.
La réponse au problème posé à la communauté internationale en haute mer se trouve effectivement sur le sol somalien. Aller à l’encontre de cette évidence ne me semble pas être très sérieux !

Ne craigniez-vous pas d’être un peu trop optimiste... le gouvernement de transition ne contrôle qu’une toute petite portion de la capitale et encore avec l’appui déterminant des forces de l’Amisom, quels sont donc les éléments qui peuvent vous faire penser que ce dernier sera capable dans un avenir proche de recouvrer pleinement sa souveraineté territoriale, surtout lorsque l’on sait que la propre sécurité du chef de l’État, des membres du gouvernement de transition, des forces de l’Union Africaine, se pose quotidiennement ?
Tout d’abord je crois qu’il ne faut pas exagérer la situation, il est important de dire les choses comme elles se passent réellement sur le terrain : les activités du gouvernement ne sont pas limitées à un quartier. Indéniablement ce gouvernement fait fasse à des difficultés, à une guérilla urbaine, mais, c’est en soit, malheureusement une réalité qui n’est pas propre uniquement à la Somalie. Prenez l’exemple d’un pays aussi établi, aussi sécuritaire que le Pakistan, des terroristes peuvent s’en prendre jusqu’au siège de l’état major des forces armées lui-même. Dans d’autres pays, aussi sérieux que les États-Unis d’Amérique, vous avez pu voir que des fanatiques, si ils sont déterminés et prêts à le payer de leurs propres existences, pouvoir ébranler la confiance d’une nation en elle-même, lorsqu’ils s’attaquent aux symboles de la prospérité et de la démocratie de ce pays. Il faut être très prudent, il reste difficile pour un gouvernement de lutter contre ceux qui veulent faire des actions terroristes ou subversives.
Ceci étant dit, je pense profondément qu’il n’y a qu’une seule question qui doit se poser si l’on souhaite demain le retour de la stabilité et de la paix en Somalie : Comment pouvons nous aider le gouvernement fédéral de transition pour qu’il puisse mieux venir en assistance aux populations somaliennes, non seulement à Mogadiscio mais aussi au delà ? Il faut qu’il puisse avoir la possibilité d’être notre partenaire, celui de l’IGAD, de l’UA, de l’UE et des Nations unies. Il y a eu dix-huit conférences de réconciliation, je crois que cela suffit ! Nous n’allons pas à chaque fois repartir à la case départ, et réinventer la roue… Nous avons un gouvernement légitime : c’est notre allié. La communauté internationale doit tout faire pour lui permettre de réussir sa mission. Son échec sera avant tout celui de la communauté internationale. Nous n’avons jamais été aussi prêts de réussir à rétablir la paix et le retour de l’État de droit en Somalie, il ne faut pas baisser les bras maintenant. Nous n’avons pas le droit de décevoir ceux qui ont tant donné pour la réalisation de notre rêve commun, ceux qui ont tant cru en nos promesses. La concorde, la réconciliation de toutes les composantes politiques en Somalie est fondamentale, mais celle-ci doit s’opérer autour et avec le gouvernement légitime de Somalie issu des Accords de Djibouti. Il n’existe pas d’autres voies, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle ce processus demeure ouvert à tous ceux qui souhaitent contribuer à un règlement pacifique de la situation en Somalie. La communauté internationale doit aider à rétablir les fondements d’un État démocratique en Somalie. En ne soutenant pas ce processus en cours, nous devenons une partie du problème et non de la solution.

La rencontre au Kenya de la secrétaire d’État des États-Unis d’Amérique, Hillary Clinton avec le président Sharif Cheikh Ahmed, peut-elle augurer d’une attention plus particulière de la communauté internationale aux problèmes de la Somalie ?
Le secrétaire général des Nations unies, monsieur Ban Ki-Moon, a toujours pensé qu’il y deux problèmes urgents en Afrique, le Soudan et la Somalie. C’est la raison pour laquelle il est très satisfait des progrès qui se font en Somalie, mais il pense, lui aussi, qu’il est urgent d’appuyer les efforts du Gouvernement fédéral de transition qui lutte à repousser les assauts des forces extrémistes déterminées à détruire le processus de paix de Djibouti et à briser le travail de pacification et de stabilisation de la Somalie. Aussi, vous comprendrez que cette rencontre de madame Clinton et du président Sharif va dans le sens des efforts de plaidoiries déployées par les Nations unies : le renouvellement du soutien ferme de l’administration Obama au gouvernement du président Sharif ne peut être qu’un élément positif et encourageant pour un retour à la stabilité en Somalie.
Mais la question toujours pendante est la suivante : quelle est la meilleure manière d’appuyer le gouvernement somalien pour que la population puisse vivre plus en paix, plus en harmonie à l’intérieur des frontières de son territoire et ne plus être une menace pour la stabilité de la région ? Cela rejoint ce que vous disiez précédemment, le problème n’est pas seulement sécuritaire, il est économique, social, financier et sanitaire.

Que pensez vous de l’action de la diplomatie djiboutienne, et plus particulièrement de celle du président Ismaïl Omar Guelleh, en faveur de la paix en Somalie ?
Pour vous dire vrai, avant ma nomination je ne connaissais pas bien la République de Djibouti, mais au moment des négociations des Accords de Djibouti, j’ai eu l’occasion de constater l’expertise extraordinaire de la diplomatie djiboutienne sur la question somalienne, à commencer par celle de son excellence Ismaïl Omar Guelleh : c’est un fin connaisseur de la politique, de l’histoire, de l’économie et de la culture somalienne. Je voudrais souligner l’appui sans parti pris, le plus sincère et le plus désintéressé pour la paix et la stabilité en Somalie, du chef de l’État et de ses principaux collaborateurs, dont, tout particulièrement de son ministre des Affaires étrangères. Je ne doute pas un instant que dans un jour, plus proche que lointain, du retour à nouveau de la concorde sociale en Somalie. D’ailleurs, regardez, le Mozambique, l’Angola, ils ont connu des guerres tragiques, des guerres effroyables ; le Libéria et le Sierra Leone des violences également inouïes. Tous ces pays ont aujourd’hui repris une vie normale grâce aux patriotismes et à l’esprit de compromis qui a animé un grand nombre de citoyens. Mais plus près de vous, dans la région des Grands Lacs, prenant l’exemple du Burundi et du Rwanda en 1994, et plus particulièrement du Rwanda, voulez-vous bien : le génocide a emporté plus de 800 000 personnes, 3 000 000 de rwandais s’étaient réfugiés au Congo, plus de 2 000 000 de déplacés à l’intérieur du pays… Et pourtant, aujourd’hui, le Rwanda a pu renaître de ses cendres : c’est un État nation, d’ailleurs tout comme la Somalie. Je crois profondément que la flamme de l’espoir est toujours là, dans les cœurs de nombreux Somaliens, il importe de ne pas la laisser s’éteindre.

Propos recueillis par Mahdi A.

 
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