Les autorités djiboutiennes se sont engagées à développer la capacité en énergies renouvelables du pays pour répondre à ses besoins et s’affranchir de sa dépendance aux importations d’énergie électrique.
La société dubaïote AMEA Power [1] a annoncé, lundi 18 juillet, la signature à Djibouti d’un accord de mise en œuvre et de développement d’un projet solaire photovoltaïque de 30 MW. L’annonce a été faite en présence du président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh.
« Nous sommes fiers d’être le premier producteur indépendant d’électricité à développer un projet solaire à Djibouti. Ce pays s’est fixé un objectif ambitieux en matière d’énergies renouvelables et AMEA Power est heureux de l’aider à y parvenir. L’Afrique de l’Est est un marché important pour AMEA Power, car c’est une région avec un grand potentiel pour le développement d’une énergie propre, fiable et abordable », a déclaré Hussain Al Nowais, président d’AMEA Power.
Le 4 juillet dernier, le gouvernement djiboutien a signé un accord-cadre avec la compagnie minière australienne Fortescue Future Industries pour des études sur le développement de la production d’hydrogène vert dans le pays.
Disposant d’un réseau limité et coûteux de centrales électriques, le pays est actuellement contraint d’importer la majorité de ses besoins en électricité. Dans le cadre de son programme Vision 2035, le gouvernement ambitionne d’atteindre 100 % d’énergies renouvelables à cette échéance.
Selon l’USAID, la capacité énergétique installée de Djibouti était de 126 MW en 2021. Ce projet solaire photovoltaïque, une fois terminé, augmentera cette capacité de 23,8%.