D’après un communiqué de la DPZFA [1].
Ce 21 avril s’est ouverte à Djibouti la première conférence sur les défis et les opportunités de la Zone de libre-échange continentale africaine, en présence du Premier ministre, Abdoulkader Kamil Mohamed.
Pour Aboubaker Omar Hadi, président de l’Autorité des ports et des zones franches de Djibouti, l’Afrique est un centre mondial de transport et de logistique, pont naturel entre l’Europe, l’Asie et les Amériques.
Avec près de 1,7 milliard d’habitants et un PIB d’environ 3,4 billions de dollars, la zone africaine est le plus grand marché unique mondial. De plus, sa population atteindra près de 2,5 milliards d’habitants d’ici 2050 et son PIB croît deux fois plus vite que sa population. Enfin l’Afrique dispose d’importantes ressources agricoles et naturelles, dont 60 % des terres arables du monde, d’abondantes réserves d’eau douce et de minéraux.
Toutefois, le commerce intra-africain reste extrêmement faible, en raison de l’insuffisance de ports en eau profonde et de la médiocrité des infrastructures de surface. Le déficit commercial du continent atteint 84,78 milliards de dollars et ses faibles capacités portuaires limitent son potentiel commercial.
Pour libérer le potentiel commercial de l’Afrique et faire du continent un acteur important de l’économie mondiale, il est nécessaire de renforcer l’éducation et le développement des compétences, les infrastructures portuaires en eau profonde, la numérisation des ports maritimes, des aéroports et des procédures et documents douaniers, mais aussi de moderniser les chemins de fer et les autoroutes et d’harmoniser les politiques commerciales et de supprimer les obstacles au commerce.