Ce matin, le président de l’Autorité des ports et zones franches (DPZFA) a reçu Folorunso Olufunmilayo Adetola, secrétaire générale de l’Union africaine des armateurs.
La rencontre a porté sur le renforcement des positions africaines dans le secteur maritime, l’augmentation de la part du continent dans le commerce maritime et la promotion de la coopération entre les compagnies maritimes africaines. Les discussions sont parties de l’article 11 de la Charte africaine du transport maritime, qui invite les États membres à « promouvoir le cabotage aux niveaux sous-régional, régional et continental ».
Le président et la secrétaire générale ont discuté de la possibilité d’accorder la priorité aux armateurs africains pour le cabotage entre les pays du continent, et de veiller à ce que les produits africains soient ainsi transportés par des navires appartenant à des Africains. Cet objectif s’inscrit dans le cadre des efforts visant à renforcer les capacités maritimes de l’Afrique et à tirer davantage de bénéfices de ses échanges commerciaux.
Folorunso Olufunmilayo Adetolas a envisagé d’établir à Djibouti le siège de l’Union africaine des armateurs. Grâce à sa situation stratégique et à son infrastructure portuaire, Djibouti est bien placé pour porter cette initiative.
Pour promouvoir ces objectifs, la DPFZA, en collaboration avec l’Union africaine des armateurs, organise un sommet africain sur le cabotage maritime en septembre 2025. Il s’agit de réunir les parties concernées afin de développer des stratégies concrètes pour faire progresser le secteur maritime du continent.
La flotte djiboutienne se compose de quatre navires marchands représentant un total de 117 374 TPL (tonnes de port en lourd) :
– Red Sea 1 : 9 593 TPL
– Red Sea 2 : 93 072 TPL
– Vera : 990 TPL
– Africa Sun : 13 719 TPL.
D’après un post de la DPZFA du 15 avril.