Human Village - information autrement
 
Nouveau projet de la Banque mondiale
mars 2025 (Human Village 53).
 

D’après un communiqué de la Banque mondiale [1]

La Banque mondiale a approuvé ce 14 mars un projet de 31  millions de dollars visant à renforcer les bases socio-économiques des régions mal desservies de Djibouti en améliorant le capital humain et en développant les opportunités économiques. Ce projet intégré de résilience communautaire se concentrera sur l’amélioration des infrastructures et des services de base, le renforcement des filets de protection sociale et la diversification des opportunités économiques pour les communautés vulnérables. En intégrant les filets sociaux aux moyens de subsistance et au développement socio-économique plus large, le projet favorisera la résilience, l’inclusion et une croissance économique durable dans les régions de Dikhil, Obock et Ali  Sabieh qui accueillent des réfugiés. Il contribuera également à renforcer les liens commerciaux et les chaînes de valeur, facilitant l’accès des bénéficiaires aux marchés locaux, nationaux et régionaux, tout en étendant l’aide aux ménages pauvres et vulnérables. Sur les 31  millions de dollars alloués au projet, 9 proviennent du guichet pour les communautés d’accueil et les réfugiés de l’Association internationale de développement  (IDA), le fonds de la Banque mondiale destiné aux pays à faible revenu.
«  Ce projet représente une avancée majeure pour renforcer la résilience socioéconomique des communautés les plus vulnérables de Djibouti et consolider les systèmes de protection sociale adaptative pour les personnes en situation d’extrême pauvreté ou risquant de basculer dans la pauvreté », a déclaré Fatou Fall, représentante du groupe de la Banque mondiale à Djibouti. « En améliorant l’accès aux services essentiels et aux opportunités économiques, et en répondant spécifiquement aux besoins des femmes, le projet vise à promouvoir une croissance inclusive et à renforcer l’égalité des sexes à l’échelle nationale.  »

Djibouti, situé à la croisée de l’Afrique, du Moyen-Orient et de l’Asie, le long d’une des routes maritimes les plus fréquentées au monde, fait face à une hausse des prix des denrées alimentaires et à une disponibilité limitée des biens essentiels. Ces défis, exacerbés par les tensions régionales et géopolitiques, ont un impact disproportionné sur les populations les plus vulnérables.
Le pays doit également relever d’importants défis en matière de prestation de services, notamment dans les zones rurales. Bien que le système de protection sociale de Djibouti ait connu des avancées significatives au cours des cinq dernières années, des efforts restent nécessaires pour le rendre plus efficace et durable.
En mettant l’accent sur le développement du capital humain à travers l’amélioration de la santé, de la nutrition et de la résilience, ainsi que sur l’autonomisation économique, ce nouveau projet pose les bases d’une autosuffisance durable pour les groupes vulnérables, y compris les réfugiés et les communautés d’accueil. Cette approche intégrée vise non seulement à améliorer l’accès aux services essentiels, mais aussi à renforcer les capacités des communautés à générer leur propre croissance économique, contribuant ainsi à un avenir plus résilient et prospère.
S’inscrivant dans la Vision 2035 de Djibouti, cette initiative appuie directement le développement socio-économique au-delà de la capitale, en ciblant les régions mal desservies. Elle est également alignée sur le cadre de partenariat-pays  (CPF) du groupe de la Banque mondiale et sur sa stratégie en matière de genre, consolidant ainsi les engagements en faveur d’un développement inclusif et durable.


L’Association internationale de développement (IDA) est le fonds de la Banque mondiale dédié aux pays les plus pauvres. Créée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature visant à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie des populations les plus vulnérables. L’IDA est l’un des principaux bailleurs de fonds des 76  pays les plus pauvres au monde, dont 39 situés en Afrique. Les ressources de l’IDA contribuent à améliorer la vie de 1,6  milliard de personnes. Depuis sa création, elle a soutenu des initiatives de développement dans 113  pays. Au cours des trois dernières années, ses engagements annuels ont atteint en moyenne 21  milliards de dollars, dont environ 61 % destinés à l’Afrique.

Le guichet pour les réfugiés et les communautés d’accueil soutient les pays accueillant un grand nombre de réfugiés en favorisant des opportunités de développement à moyen et long terme, tant pour les réfugiés que pour leurs communautés d’accueil.


 
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