D’après un communiqué de la DPFZA, traduction Human Village [1].
Pose de la première pierre d’une usine de raffinage à Damerjog
Sous le patronage du Premier ministre Abdoulakder Kamil Mohamed, la cérémonie de pose de la première pierre de la raffinerie projetée au Parc international de Djibouti Damerjog s’est tenue aujourd’hui en présence du ministre de l’Énergie et des ressources naturelles, Yonis Ali Guedi.
La raffinerie, qui produira 300 barils par jour [sic], sera construite sur un site de 300 hectares par Ajyal Petroleum & Energy Company [2]. Cette capacité de production stimulera considérablement l’économie locale en favorisant le développement des compétences et la création d’emplois dans le pays.
Cette raffinerie devrait créer environ 10 000 emplois directs et 50 000 emplois indirects [sic]. Le montant de l’investissement pour ce projet est d’environ 12,7 milliards de dollars [sic].
Dans les années à venir, la zone franche de Damerjog pour l’industrie lourde devrait se développer de manière significative dans les secteurs de l’énergie, de l’acier, du ciment, du bétail et du GNL. Elle est appelée à jouer un rôle central dans notre croissance économique et notre expansion industrielle aux niveaux régional et continental par le biais de la zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA).
D’après un communiqué de la présidence.
Ismail Omar Guelleh a reçu, ce lundi au Palais de la République, Musleh Mubarak Al-Dorasi, président de Ayjal Petroleum and Energy Compagny, un consortiums saoudien spécialisé dans l’exploitation et la commercialisation de projets énergétiques.
Cette audience fait suite à l’acquisition d’un terrain de 300 hectares par cette compagnie au sein de la Damerjoog Park Industry, espace dévolu à au développement de l’industrie lourde et des énergies. Les discussions ont d’abord porté sur les bénéfices et retombées de ce partenariat économique. Les échanges ont mis en lumière la façon dont ce projet s’inscrit dans la volonté de notre pays de fournir l’ensemble des prestations de service requises par l’Industrie énergétique, depuis la transformation des hydrocarbures jusqu’à leur transfert à l’étranger sous forme de produits finis. La mise en service récente d’une cale de radoub fait partie des équipements et infrastructures dont notre pays se dote en vue de répondre à tous les besoins des industriels de l’énergie.
Dans une déclaration, Musleh Mubarak Al-Dorasi affirma sa « foi inébranlable en l’imminence du succès pressenti à ce partenariat. […] La paix et la stabilité permanentes caractérisant la République de Djibouti sous le leadership du président […] sont des gages d’attrait pour les investissements étrangers ».
Le président de l’Autorité des ports et des zones franches de Djibouti (APZFD), Aboubaker Omar Hadi, a participé à la rencontre. Il a mis l’accent sur les importantes créations d’emplois promises par ce projet. « Nous estimons à quelques 10 000 emplois directs l’effectif de création de travail auquel disposera ce partenariat », a-t-il affirmé, précisant que « l’investissement lié à ce projet s’est porté à environ 18,7 milliards de dollars. » [sic]
Note de la rédaction d’Human Viillage
Les données quantitatives indiquées semblent erronées. Selon le site finmodelslab.com , « la construction d’une raffinerie à petite échelle d’une capacité de 10 000 barils par jour peut coûter environ 5 millions de dollars, tandis qu’une raffinerie plus grande avec une capacité de 250 000 barils par jour pourrait coûter plus de 1 milliard de dollars. »